Anna s’agenouille sans qu’on ait besoin de lui dire quoi que ce soit. C’est elle qui a réservé l’endroit, choisi les corps, préparé la séance. La lumière est douce, mais les tensions sont dures. Quatre sexes l’entourent. Elle en tient un fermement dans sa main droite, deux autres reposent sur ses épaules comme des trophées de chair, le dernier bande à côté de sa joue, à quelques centimètres de sa peau maquillée. Elle ne suce pas encore. Elle inspire lentement. L’odeur masculine la frôle déjà : tiède, animale, presque sucrée. Ses cuisses sont serrées. Son regard monte, calme et décidé. Elle est prête.
Elle commence par lécher doucement celui qu’elle tient, de la base jusqu’au gland, sans jamais presser. Puis elle l’enfonce dans sa bouche, lentement, comme si elle goûtait un élixir rare. Sa langue glisse sous la tige, s’enroule, revient. Elle tète avec rythme, avale, remonte, descend plus bas. Les bruits de succion remplissent la pièce. Elle alterne avec ses mains, branle deux sexes en même temps, utilise ses paumes chaudes pour chauffer la chair, masse les testicules d’un, lèche ceux d’un autre, sans jamais quitter sa cadence. Le sperme n’est pas encore là, mais elle sent déjà le goût : salé, amer, brut. L’air est moite. Ses joues brillent. Les gouttes de précum perlent, elle les prend toutes, une par une, comme on recueille un soin. Elle fait claquer ses lèvres sur chaque verge, parfois juste pour le bruit. Elle les excite, les contrôle, les rend fous. Elle veut qu’ils lâchent. Elle veut que ça coule.
Et ça vient. Le premier gicle sur sa joue. Le deuxième éclabousse son front. Le troisième frappe sa poitrine. Le dernier éclate dans ses cheveux. Elle ne se recule pas. Elle prend tout. Sa robe est tachetée. Son cou est luisant. Elle étale une giclée du bout des doigts, l’étire sur sa joue avec lenteur, lisse le sperme sur sa peau comme une crème de nuit. Elle respire plus fort, sent la chaleur, l’humidité, l’odeur dense du foutre autour d’elle. Elle aime ça. Son mascara coule un peu. Sa bouche reste entrouverte. Il reste quelques gouttes, qu’elle racle doucement avec son ongle. Puis elle se lèche les doigts, une à une. Et pense déjà à réserver la semaine prochaine.
Anna kneels down without being told. She booked the room herself, chose the bodies, planned the session. The light is soft, but everything is hard. Four cocks surround her. One firmly in her right hand, two resting on her shoulders like trophies of flesh, the last one erect near her cheek, just inches from her made-up skin. She isn’t sucking yet. She inhales slowly. The male scent already brushes her: warm, animal, almost sweet. Her thighs are tight. Her gaze rises, calm and focused. She’s ready.
She starts by slowly licking the one in her hand, from base to tip, without pressure. Then she takes it into her mouth, slowly, as if tasting something rare. Her tongue slides under the shaft, wraps around it, returns. She sucks with rhythm, swallows, lifts, goes deeper. The room fills with wet sucking sounds. She switches to her hands, stroking two cocks at once, using her warm palms to heat the flesh, massaging one pair of balls, licking another, without breaking her pace. Cum isn’t there yet, but she already tastes it: salty, bitter, raw. The air is sticky. Her cheeks glisten. Precum beads form—she catches every drop, one by one, like she’s collecting a treatment. She pops her lips on each shaft, sometimes just for the sound. She turns them on, controls them, makes them ache. She wants them to break. She wants it to spill.
And it does. The first spurts on her cheek. The second splashes her forehead. The third hits her chest. The last one bursts in her hair. She doesn’t pull away. She takes it all. Her dress is stained. Her neck glistens. She spreads a load with her fingers, smearing it slowly across her cheek, rubbing it in like night cream. She breathes deeper, feels the heat, the dampness, the thick smell of cum all around her. She loves it. Her mascara runs slightly. Her mouth stays open. A few drops remain—she scrapes them off with a nail. Then licks her fingers, one by one. Already thinking about next week’s appointment.