Ils sont là, debout devant elle, parfaitement dressés. Deux hommes, deux corps bien entraînés, deux bites prêtes. Mais Anna ne sourit pas. Elle ne les regarde même pas. Ce n’est pas pour eux qu’elle est venue. C’est pour comparer. Évaluer. Classer. Comme toujours. Elle l’a dit d’emblée, sans même retirer ses gants :
« Un seul me suivra. L’autre peut jouir et dégager. »
Ses mains sont précises. Étroites, sûres, froides. Elle les tient fermement, alternativement, sans les regarder dans les yeux. Le regard est fixé devant elle, comme si leurs queues étaient des armes qu’elle démonte. Elle suce brièvement l’un, puis l’autre. Recommence. Change de rythme. Appuie. Joue avec les respirations. Cherche les signes. L’imminence.
Et soudain, elle sait. Une contraction de trop. Une goutte mal retenue. Le premier craque. Elle le laisse jouir contre sa joue, sans broncher, puis relâche son sexe comme un objet tombé d’un sac.
Elle tourne légèrement la tête, enfin, et lâche d’un ton neutre :
« Tu peux partir. T’es bon à rien. »
They’re standing there, fully erect. Two men, two well-trained bodies, two ready cocks. But Anna doesn’t smile. She doesn’t even look at them. She’s not here for them. She’s here to compare. Evaluate. Rank. As always. She said it upfront, without even removing her gloves:
"One of you comes with me. The other can come—and leave."
Her hands are precise. Narrow, firm, cold. She grips them alternately, without meeting their gaze. Her stare is fixed ahead, as if their cocks were weapons she’s dismantling. She sucks one briefly, then the other. Again. Varying rhythm. Applying pressure. Watching breaths. Waiting for the signs. The edge.
And suddenly, she knows. A twitch too soon. A drop uncontrolled. The first one breaks. She lets him come on her cheek, unfazed, then drops his cock like something unwanted.
Finally, she tilts her head and delivers the verdict flatly:
"You can go. You’re useless."