— « Allez, Asuka. Tourne un peu le menton. Voilà. Juste là. C’est parfait. »
Elle ne répond pas. Elle serre la mâchoire, le dos raide. Ses bras pendent le long de son corps, tendus. Elle ne sait pas où poser les yeux. Mais elle sait que la caméra est là. Que Lili la regarde depuis l’autre côté de la pièce, assise sur un fauteuil trop large pour elle, jambes croisées, sourire moqueur.
— « Tu fais une tête de fille sage, c’est adorable. On croirait que t’as jamais vu une bite de ta vie. »
— « … Tais-toi, Lili. »
— « Oh non non non. Tu as perdu. Et moi, je t’ai dit : chaque victoire me donne droit à un cliché. Un vrai. Pas un selfie de lycéenne. »
Asuka serre encore les cuisses. Les deux majordomes sont nus. Bandés. L’un de chaque côté. Leurs sexes encadrent son visage. Ils ne bougent pas. Ils attendent. Lili, elle, regarde l’écran. Cadre, ajuste, puis lance doucement :
— « Je crois que c’est bon. T’es belle. T’es ma préférée. »
Le déclencheur claque. Asuka ferme à moitié les yeux, honteuse. La lumière du flash traverse la pièce.
— « Et voilà. La première de ma galerie privée. Je vais l’imprimer très grand. Peut-être au-dessus du lit. Tu veux la voir ? »
— « Va te faire foutre. »
Lili rit. Un petit rire clair, léger, cruel. Elle se lève, s’approche lentement. Effleure la joue d’Asuka du bout de l’ongle.
— « Tu sais ce qui manque, non ? Pour que ce soit vraiment parfait ? »
— « … »
— « Un bisou. Un tout petit bisou. Sur chaque sexe. Un remerciement, quoi. Sinon tu ne pars pas. »
Elle les sent de plus en plus. L’odeur est dense, chaude, presque écœurante. Une odeur de peau, de sueur, et de quelque chose qu’elle n’a jamais respiré aussi près. Asuka la fixe, figée. Puis regarde les deux sexes à côté d’elle. L’un pulse doucement. L’autre brille déjà un peu. Elle soupire. Ferme les yeux. Et s’exécute. Une première fois. Un baiser léger, rapide, presque invisible. Puis un second. Même chose.
Lili applaudit doucement, sourire immense aux lèvres :
— « Voilà. C’est ça, la classe. »
“Come on, Asuka. Tilt your chin a bit. Yes, right there. Perfect.”
She doesn’t answer. Her jaw is tight, posture stiff. Arms at her sides, tense. She doesn’t know where to look. But she knows the camera’s there. Lili is watching from across the room, seated on an oversized chair, legs crossed, smirking.
“You look like such a good girl. Like you’ve never even seen a cock before.”
“...Shut up, Lili.”
“Oh no, no. You lost. And I said it: every win gets me a real shot. Not some cute schoolgirl selfie.”
Asuka tightens her thighs. The two butlers are nude. Hard. One on each side. Their cocks frame her face. They don’t move. They wait. Lili adjusts the frame, grinning.
“I think we’ve got it. You’re beautiful. My favorite.”
The shutter clicks. Asuka half-closes her eyes, ashamed. The flash cuts across the room.
“And done. First one in my private gallery. I’m printing it huge. Maybe above my bed. Want to see it?”
“Go to hell.”
Lili laughs. Light, clear, cruel. She stands, walks closer, brushing Asuka’s cheek with a fingertip.
“You know what’s missing, right? For perfection?”
“...”
“A kiss. Just a little kiss. One for each. A thank-you. Or you’re not leaving.”
She smells them more now. Thick, warm, almost nauseating. The scent of skin, sweat, and something she’s never breathed this close. Asuka stares, frozen. Then looks at the two cocks beside her. One pulses gently. The other glistens faintly. She exhales. Closes her eyes. And does it. First kiss—quick, minimal. Then the second.
Lili claps softly, beaming:
“There. That’s style.”