C’est ça, une première fois / So That’s a First Time

Asuka - C’est ça, une première fois

Le balcon donne sur la ville. Asuka arrive en retard, comme souvent. Elle ouvre la porte vitrée, et s'arrête net : l’homme est déjà là. Nu. Couché. En érection. Elle baisse les yeux, déglutit. Il lui lance : « Vu ton comportement, tu mérites un renvoi. Mais je peux être clément… si tu me montres que tu en vaux la peine. »

Elle ne répond pas. Reste droite. Puis approche lentement. Elle fixe l’horizon, mais l’odeur du sexe la prend à la gorge : sperme, sueur, urine. Elle détourne le regard, puis finit par le regarder. C’est la première fois. Et c’est comme ça. Pas dans une chambre. Pas avec de l’amour. Avec un inconnu, sale et imposé. Elle serre les dents, se penche, et sans rien dire, ouvre la bouche. Elle le prend, lentement, maladroitement. Les va-et-vient sont hésitants, dégoûtés. Il est lourd, chaud, ça colle. Elle utilise aussi la main. Et se dit qu’elle vient de tout perdre, là, sur ce balcon, à genoux.

Il jouit vite. Dans sa bouche. Elle veut recracher. Il l’arrête : « Tu ne rentres pas si tu n’avales pas. » Alors elle le fait. La bouche pleine, les yeux fermés, elle avale. Il signe le papier du rétablissement. Et sourit : « Tu pourrais dire merci. » Elle baisse la tête, embrasse doucement le sexe encore poisseux, et murmure : « Merci… » Puis elle se lève, prend le papier. Et ne dit plus rien.

The balcony overlooks the city. Asuka arrives late, as usual. She slides open the glass door—and freezes. The man is already there. Naked. Lying down. Erect. She lowers her eyes, swallows. He says: "Given your behavior, you deserve to be expelled. But I could be lenient… if you prove you're worth it."

She says nothing. Stands tall. Then slowly approaches. She keeps her eyes on the skyline, but the smell hits her: semen, sweat, urine. She turns her head, then finally looks. It’s her first time. And it’s like this. Not in a bedroom. Not with love. With a stranger, dirty and imposed. She clenches her jaw, leans in, and silently opens her mouth. She takes him in slowly, clumsily. Her motions are hesitant, disgusted. He’s heavy, hot, sticky. She uses her hand too. And realizes she just lost everything, here, on this balcony, on her knees.

He finishes quickly. In her mouth. She wants to spit. He stops her: “You’re not going back in unless you swallow.” So she does. Mouth full, eyes shut, she swallows. He signs the paper restoring her status. And smiles: “You could say thank you.” She lowers her head, gently kisses the still-filthy cock, and whispers: “Thank you…” Then she gets up, grabs the paper, and says nothing else.

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