Ce n’est pas du sang, mais… / It's not blood, but…

Eliza - Ce n’est pas du sang, mais…

Elle émerge lentement, comme arrachée à un rêve trop long. Son corps est engourdi, sa peau froide, ses crocs douloureux sous la gencive. Deux silhouettes humaines l’observent en silence — des chasseurs. Ce sont eux qui l’ont réveillée, peut-être par erreur. Eliza ouvre la bouche, peine à articuler : elle a soif, désespérément. Mais elle est trop faible pour chasser, trop confuse pour comprendre. Les deux hommes échangent un regard, puis l’un s’avance : « On ne veut pas te donner notre sang… mais on a autre chose. » Et sans autre mot, ils se dénudent, dévoilant leurs membres déjà durs. L’un d’eux pose doucement la main sur sa corne, comme s’il cherchait à la stabiliser.

Elle les regarde, sans comprendre. Pourtant ses mains se lèvent toutes seules. Elle en saisit un, puis l’autre, maladroitement. Ils sont lourds, gonflés, tendus de chaleur. Elle hésite, approche les lèvres. Sa langue glisse sur l’un, puis elle l’engloutit à moitié. Elle alterne, suce l’un après l’autre, confuse, concentrée, haletante. Elle n’a jamais fait ça, mais ses gestes viennent d’eux-mêmes. Ses cheveux frôlent leurs cuisses, sa bouche s’ouvre plus large à chaque va-et-vient. L’un des hommes lui tient toujours la corne, comme pour l’empêcher de reculer.

Le premier jaillit sans prévenir — elle déglutit aussitôt, par pur réflexe. Le second suit peu après, plus abondant, coulant sur sa langue et son menton. Eliza reste figée quelques instants, les yeux à demi clos. Sa gorge picote. Sa peau se réchauffe. Son cœur bat plus vite. Elle passe la langue sur ses lèvres, lentement. « C’était… étrange. Mais… je crois que ça marche. » Et pour la première fois depuis son réveil, elle se redresse un peu.

She emerges slowly, as if torn from a dream too long. Her body is numb, her skin cold, her fangs aching under the gum. Two human figures observe her in silence — hunters. They’re the ones who woke her, perhaps by accident. Eliza opens her mouth, struggling to speak: she is thirsty, desperately. But she’s too weak to hunt, too confused to understand. The two men exchange a glance, then one steps forward: “We’re not giving you our blood… but we have something else.” Without another word, they strip down, revealing their already hard members. One gently places his hand on her horn, as if trying to anchor her.

She looks at them, puzzled. Yet her hands rise on their own. She grabs one, then the other, clumsily. They’re heavy, swollen, hot with pressure. She hesitates, brings her lips closer. Her tongue slides over one, then she takes it halfway in. She alternates, sucking one after the other, confused, focused, panting. She has never done this before, but her movements come instinctively. Her hair brushes their thighs, her mouth opens wider with each stroke. One of the men still holds her horn, as if to keep her from pulling back.

The first one erupts without warning — she swallows instinctively, on reflex. The second follows soon after, thicker, spilling over her tongue and chin. Eliza freezes for a moment, eyes half-closed. Her throat tingles. Her skin warms. Her heart races. She licks her lips slowly. “That was… strange. But… I think it’s working.” And for the first time since waking, she rises slightly.

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