Elle avait simplement voulu sortir. Profiter de cette nuit étrange où tout le monde joue à faire peur sans y croire. Elle marchait lentement, entre les enfants déguisés en squelettes et les adultes trop maquillés. Elle, n’avait rien changé : sa robe rouge, ses cornes, ses yeux brûlants suffisaient. Une belle vampire au milieu des faux monstres. Trois hommes l’ont remarquée. Déguisés en nudistes, selon leurs mots. Complètement nus, mais pleins d’humour. L’un d’eux a ri :
— « J’adore ton costume. Sérieux. Hyper bien fait. »
Puis un autre :
— « On va prendre une photo souvenir… un peu à l’écart. Juste entre nous. »
Elle les suit. Pourquoi ? Elle ne sait pas. Peut-être parce qu’ils sentent bon la vie, la chaleur. Peut-être parce qu’elle a soif.
Ils l’encerclent, doucement. Le premier sexe se présente, ferme, déjà tendu. Elle le prend en bouche sans un mot. Il est salé, tiède, un peu râpeux. Elle fronce légèrement les sourcils, mais continue. Le goût est épais, poisseux, presque cuivré. Mais pas désagréable. Le deuxième pénètre sa bouche dès qu’elle lâche le premier. Elle le suce lentement, puis revient. Le troisième sexe frotte contre sa joue, impatient. Elle ouvre plus grand. En prend deux à la fois, maladroite mais concentrée. Sa langue glisse, ses lèvres humides s’étirent, ses joues se creusent. Elle halète un peu. La lumière des citrouilles danse sur leurs corps. Elle avale ce qu’elle peut, sans comprendre pourquoi ça l’apaise autant.
Quand les trois giclées explosent ensemble, elle est à genoux, la tête renversée en arrière, la bouche entrouverte. Une triple éjaculation s’abat sur elle comme un feu d’artifice : dans la gorge, sur la langue, entre les seins, jusqu’à ses cils. Le foutre la recouvre, l’enveloppe, chaud et gluant. L’odeur l’étourdit : mélange de peau, de sperme, de fête et de nuit. Elle lèche doucement sa lèvre inférieure, les yeux brillants. Elle reste là, immobile, comme marquée. Puis murmure, à peine audible :
— « … Je crois que j’aime Halloween. »
She had just wanted to go out. Enjoy this strange night where everyone plays at being scary without believing it. She walked slowly through kids in skeleton costumes and adults in exaggerated makeup. She hadn’t changed a thing: her red dress, her horns, her burning eyes were enough. A real vampire among fake monsters. Three men noticed her. “We’re dressed as nudists,” they joked, completely naked and grinning. One of them said:
“Love your costume. Looks so real.”
Then another added:
“Let’s take a Halloween photo. Just the four of us.”
She followed. Why? She didn’t know. Maybe because they smelled like warmth. Like life. Maybe because she was thirsty.
They surrounded her gently. The first cock presented itself, firm and ready. She took it into her mouth without a word. Salty, warm, slightly rough. She winced, but kept going. The taste was thick, sticky, almost metallic — but not unpleasant. The second slid in when she released the first. She sucked it slowly, then returned. The third cock brushed her cheek, eager. She opened wider. Took two at once. Clumsy but focused. Her tongue moved, her lips wet and stretched, her cheeks hollowing. She panted a little. The jack-o-lantern light danced on their skin. She swallowed what she could, not knowing why it soothed her so much.
When all three erupt together, she’s kneeling, head tipped back, mouth wide open. A triple ejaculation bursts over her like a fireworks show — in her throat, across her tongue, between her breasts, even her lashes. The cum covers her, coats her, hot and viscous. The smell overwhelms her: skin, sex, celebration, night. She gently licks her lower lip, eyes shining. She stays there, unmoving, as if marked. Then whispers, barely audible:
“...I think I like Halloween.”